On ne peut pas parler de carrière pour les GAV : il s’agit d’un contrat de 6 ans maximum. Nous conseillons d’ailleurs aux GAV de ne pas trop attendre et de passer le concours de sous-officier dès leur seconde année de contrat.
Pour les sous-officiers, le terme de carrière est très bien approprié.
Elle débute par une formation en école de Gendarmerie ; à sa sortie d’école le gendarme est sous-officier sous contrat. Ensuite, il est affecté sur le terrain (en Gendarmerie mobile, en Gendarmerie départementale ou à la Garde républicaine). Pendant deux ans, en plus de son travail, il doit préparer le Certificat d’Aptitude Technique (CAT) dont l’obtention conditionne son avenir en Gendarmerie. Il lui permet en effet de devenir sous-officier de carrière et, par voie de conséquence, de poursuivre sa carrière (en cas d’échec, ce qui est quand même rare, le gendarme doit quitter la Gendarmerie).
Une fois sous-officier de carrière, le gendarme peut alors préparer un diplôme (OPJ, Diplôme d’arme, Diplôme de spécialité) qui lui permettra de monter en grade pour devenir maréchal-des-logis-chef puis adjudant, etc. Ces montées en grade s’accompagnent d’augmentations de rémunération, de postes plus valorisants mais aussi de changements d’affectations. Les réformes récentes de la Gendarmerie, visant à revaloriser la carrière des gendarmes, ont vu la mise en oeuvre du PAGRE dont l’objectif est l’accélération des carrières : un gendarme peut ainsi espérer finir sa carrière dans le corps des officiers.

Pour les officiers, le déroulement de la carrière est plus sûr. En effet, une fois leur formation à l’EOGN achevée, les officiers ont le statut de militaire de carrière. Néanmoins, leur progression dans la hiérarchie sera fonction des qualités qu’ils démontreront tout au long de leurs différentes affectations.