Le GIGN

Groupe d’intervention de la Gendarmerie Nationale 

Le GIGN : une élite

Sur 100.000 gendarmes, seuls 400 sont membres de ce groupe. Le GIGN, c’est l’élite de la Gendarmerie.

Si vous voulez servir dans ce corps d’élite, il vous faut réussir le concours de gendarme. Ensuite, il vous faudra passer quelque temps en Gendarmerie (Gendarmerie mobile ou départementale) pour déposer votre candidature. En effet, la Gendarmerie choisit les hommes en son sein, des hommes qui ont fait leurs preuves : donc patience !

Créé en 1974, le GIGN est rattaché directement à la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale (DGGN). Il intervient quand la situation dépasse les compétences des unités dites “classiques”. Le GIGN agit dans les domaines tels que le terrorisme, le grand banditisme et la sécurité des intérêts vitaux de la nation. Ce sont des spécialistes des interventions délicates.

 

Quelques faits d’armes célèbres

Tout le monde se souvient de quelques interventions célèbres qui sont venues grandir le prestige du GIGN comme à l’aéroport de Marignane, en 1994, pour libérer les otages aux mains des terroristes. Il y a aussi l’intervention à Dammartin-en-Goële contre les auteurs de l’attentat de Charlie Hebdo en 2015, etc.

Il faut beaucoup de courage -des nerfs d’acier- pour servir dans ce groupe !

Pourtant, contrairement à ce que l’on imagine, les gendarmes du GIGN ne sont pas des “cow-boys”. En effet, le plus souvent, ils agissent en toute discrétion, avec doigté et efficacité. Pour rentrer dans le GIGN, l’équilibre psychique du candidat est tout aussi important que ses capacités physiques ou son adresse. Ceux qui foncent sans réfléchir ne sont pas acceptés…

La devise est «Sauver des vies au mépris de la sienne». Dans les faits, les gendarmes du groupe sont très protégés. Ainsi, à Chelles, en 1982, un forcené s’était mis en tête de défier le GIGN en tirant toute la journée plus de 2000 cartouches. Comprenant le piège, la Gendarmerie a décidé de jouer la montre et a entamé de longues négociations destinées à fatiguer le forcené. Epuisé, il fut maîtrisé à mains nues !

Notons enfin que le Général Favier, Directeur Général de la Gendarmerie Nationale de 2013 à 2016, était le commandant du GIGN lors de la prise d’otages de Marignane.

Découvrez d'autres articles métiers