Les unités de montagne de la Gendarmerie Nationale ont été créées en 1958 suite à un accident dramatique survenu lors de l’hiver 1956-1957 au mont Blanc. Deux alpinistes n’avaient pu être sauvés lors d’une terrible tempête par les professionnels locaux. Malgré une tentative de l’armée (qui s’était soldée par un crash d’hélicoptère), les alpinistes avaient perdu la vie.

Les missions sont donc très différentes de celles du GIGN car le gendarme de montagne est avant tout un secouriste. Voici quelques exemples de missions : secourir les personnes en difficulté, rechercher les personnes disparues ou décédées, etc. Il peut aussi être amené à faire de la prévention, de la surveillance et des enquêtes (suite à un accident de montagne, notamment).

Par le biais des médias, été comme hiver, les gendarmes informent le public des dangers de la montagne et font profiter les “montagnards occasionnels” de leur longue expérience : le gendarme de haute montagne est souvent un guide qualifié possédant obligatoirement un diplôme de secourisme. La formation initiale est d’ailleurs de bonne qualité et les gendarmes de montagne bénéficient, bien sûr, d’une formation continue.

Une fois en unité, un militaire du PGHM touche un peu à tous les sports associés à la montagne : ski, randonnée, canyoning, escalade, etc.